Pour Etienne l’idéal féminin c’était une nymphe de Maillol. Il avait fait cette découverte le jour où Noëmia, une jeune femme rencontrée sur Internet, lui avait donné rendez vous au jardin du Carrousel.
Arrivé en avance, il s’était installé sur un banc, face à la statue de bronze. Ce corps rond et généreux offert à son regard, l’avait tout de suite interpellé. Il n’avait pas résisté longtemps, à l’envie de s’en rapprocher. Il en avait lentement fait le tour et était tombé en arrêt, les yeux rivés sur les fesses charnues. D’instinct sa main était venue se poser sur la cambrure des reins, pour glisser lentement sur le galbe des hanches et les cuisses, qu’il avait caressées généreusement. Puis, se déplaçant autour de la taille, il était arrivé au niveau du nombril, il avait posé ses deux mains sur le ventre. Chauffé par le soleil, le bronze était doux sous ses paumes. En remontant vers les seins, il avait fermé les yeux, pour mieux sentir les formes qui le faisaient vibrer. L’enlaçant toute entière, il était venu coller son corps contre elle et il avait senti son sexe monter en érection. Il resta longtemps ainsi, immobile, le souffle court.
Lorsqu’il entendit une petite voix l’appeler par son prénom, il n’en fut pas étonné, c’était sa nymphe qui lui parlait. Et lorsqu’il sentit une main sur son épaule, c’était encore sa nymphe. Cela faisait longtemps, qu’il n’avait pas éprouvé un tel abandon, dans les bras d’une femme. Mais lorsque la main devint plus insistante, lorsque la petite voix monta d’un ton pour lui demander ce qu’il faisait là, il ouvrit les yeux et à regret, détacha son corps de la statue de bronze.
- Vous êtes bien Etienne, avec qui j’ai rendez-vous ?
Se retournant, il découvrait devant lui une petite femme, toute menue et toute blonde.
- Oui c’est moi et vous ?
- Je suis Noëmia, je vous cherchais.
Noëmia était maintenant à coté de la statue et Etienne réalisait que ce petit bout de femme ne lui inspirait rien. Sous son pull, on devinait ses petits seins, presque plats. Elle avait les hanches étroites, le ventre sec et des jambes aux cuisses trop maigres s’échappaient sous sa mini jupe.
Etienne ne la vit pas s’éloigner, car il était déjà revenu vers sa nymphe callipyge. Il aimait ses larges pieds, ses solides mollets, ses cuisses épaisses, son ventre arrondi, ses épaules charnues et ses petits seins dressés. Il resta longtemps ainsi, juste à la regarder.
Quelques temps après il rencontra Sylvia, mais elle était vraiment trop grande et ils n’arrivaient pas à emboîter leurs corps, comme il le faisait avec Dina, lorsqu’ils étaient l’un contre l’autre. Quant à Lévana, qu’il connut ensuite, elle avait une poitrine lourde et il n’éprouvait pas le plaisir, qu’il avait à caresser les petits seins dressés de Dina. Plus tard les genoux de Rosa étaient anguleux et pointus sous sa main, tandis que ceux de Dina n’étaient que volupté.
Dina, c’est ainsi qu’il appelait sa nymphe. Plusieurs fois il se fit enfermer dans le jardin, afin de passer la nuit blotti contre elle. Sexe contre sexe ils se faisaient l’amour, sous un rayon de lune.
Il fit encore la connaissance de Clarissa et de Nina. L’une semblait phtisique tandis que l’autre était trop musclée. Puis il me rencontra.