06/01/2009

L’épreuve par neuf


Ecroulé sur un sofa pas tout neuf, Titeuf se gratte le crâne d’œuf, en réalisant qu’étant né en soixante-dix-neuf, ça va lui faire trente ans, tandis que son grand père, né en trente va en avoir soixante-dix-neuf. Sa grand-mère qui est de trente-neuf, va fêter soixante-dix, alors que son cousin de soixante-dix, va sur ses trente-neuf. Quant à son père, qui est de cinquante, ça va lui faire cinquante neuf, par contre, sa mère qui est de cinquante neuf, va en avoir cinquante.


Pendant que tout le monde fait la teuf, pour fêter l’an neuf, Titeuf se fait des noeuds de neufs. Il n’aurait pas du boire autant de châteauneuf.


Autour de lui c’est l’euphorie. Les musiciens entament un bœuf et Eufrasia, sa meuf, une fille du neuf trois, le bleuffe en s’éclatant avec un reuf de Paimbeauf, qui smurffe en euphonie sur une adaptation de Rutebeuf.


Perdu dans ses acouphènes, Titeuf rame sur l’Euphrate en direction du Pont neuf, demain il atteindra Elbeuf. Sans son Eufrasia, il se sent comme un veuf au milieu de keufs et c’est un euphémisme.


Mais l’histoire finit bien, car le lendemain à neuf heures, Eufrasia vient garer sa teufteuf devant le vingt-neuf de la rue Didot (qui n’est ni dans le neuvième, ni dans le dix-neuvième) et il est neuf heures neuf quand Titeuf entend frapper à sa porte.


Bonne année 2009